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Par cgs611 le 16 Janvier 2023 à 18:51
Le calendrier républicain...
Le calendrier républicain fut créé par Fabre d'Églantine. Institué par la convention le 24 novembre 1793, il demeura en usage jusqu'au 1er janvier 1806. L'an I de l'ère des français comptait à partir du 22 septembre 1792, cela implique qu'aucun document ne porte la date de l'an I, puisque la fondation du calendrier ne date que du 15 vendémiaire de l'an II, soit le 6 octobre 1793.
L'année débute le jour de l'équinoxe d'automne, jour anniversaire de l'abolition de la royauté et elle se termine par la fête des "sans-culottides" (jours complémentaires).
Ce nouveau calendrier est composé d'une année de 365 jours, divisée en 12 mois de 3 décades de 10 jours, afin de se conformer aux règles du système métrique. Ces jours étaient dénommés : primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi et décadi.
Pour pallier l'inconvénient de n'avoir que 360 jours, on ajouta 5 ou 6 jours complémentaires qui devaient être consacrés à la célébration des fêtes républicaines : les sans-culottides appelées ainsi pour glorifier le nom méprisant donné par les aristocrates aux patriotes et qui sont :
- le premier jour, fête de la vertu,
- le deuxième jour, fête du génie,
- le troisième jour, fête du travail
- le quatrième jour, fête de l'opinion,
- le cinquième jour, fête des récompenses.Le sixième jour complémentaire, jour de la révolution, était ajouté à la fin de l'année «sextile», la quatrième de la «franciade».
Les années bissextiles furent l'an III, l'an VII et l'an IX.
Les journées complémentaires étaient ajoutées entre la fin de fructidor et la fin de vendémiaire.
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Trois mois furent attribués à chaque saison ;
Les mois d'automne se nommaient vendémiaire (mois des Vendanges), brumaire (mois des Brumes) et frimaire (mois des Frimas)
Les mois d'hiver, nivôse (mois des Neiges), pluviôse (mois des Pluies) et ventôse (mois des Vents)
Les mois de printemps, germinal (mois de la Germination), floréal (mois des Fleurs) et prairial (mois des Prairies)
Et les mois d'été, messidor (mois des Moissons), thermidor (mois de la Chaleur et des Bains) et fructidor (mois des Fruits).
Le calendrier républicain fut abandonné le 31/12/1805 par napoléon 1er (11 nivôse an 14)
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Par cgs611 le 13 Avril 2021 à 17:38
Albert Henri Emile ROGER
Né le 8 juillet 1900 - Courtomer (61)
Décédé vers mars 1945 - Neuengamm (D), à l'âge d'environ 44 ans
Cultivateur
fils de
Constant Emile François ROGER
Né le 9 février 1865 - Courtomer (61)
Décédé le 11 juin 1932 - Courtomer (61), à l'âge de 67 ans
Inhumé le 15 juin 1932 - Courtomer (61)
Cultivateur
et (Mariée le 11 juin 1894, Ferrières-la-Verrerie (61))
Alexandrine Marie BOSCHER
Née le 1er septembre 1876 - Ferrières-la-Verrerie (61)
Décédée le 12 janvier 1945 - Courtomer (61), à l'âge de 68 ans
Inhumée - Courtomer (61)
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Albert Henri Emile résistant
http://www.museedelaresistanceenligne.org/musee/doc/pdf/ressource_source/SHDGR_16P_R.pdf page 427
Décès - Neuengamm (D)
Neuengamm est un camp de concentration (en allemand : Konzentrationslager), établi le 13 décembre 1938 , au sud-est de Hambourg
29 avril 1953 : Décoration - Courtomer (61)
Médaille Ordre de la Libération JO : 07/05/1953. Conflit : Guerre 1939-1945 Cote famille : GR Sous série : 16 Serie : P Article : 517246** Matricule : 39550 classe 1920 Alencon.
Notes individuelles
résistant, arrêté chez lui par des français à la solde de la Gestapo le 14 juin 1944 en même temps que 18 autres résistants de la région. Déporté à Neuegamme, il décéde le 30 mars 1945.
Carrière Famille résistance forces françaises combattantes (FFC), déportés et internés de la résistance (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI) Nom du réseau des forces françaises combattantes TURMA-VENGEANCE.
acte naissance 1900
Article
fiche d'incorporation militaire 1920
REC Courtomer 1906
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Par cgs611 le 31 Mars 2021 à 19:37
http://genealogie.demeautis.free.fr/page.php?page=106
Le dernier fils de Richard I de Mary le Vieul, Onfroi I de Bohon le Vieil, naquit au tout début du
XIème siècle et reçu en partage le fief des Bohons. Une charte probablement rédigée vers 1060
(entre 1049 et 1066) et relative au prieuré de Saint-Georges-de-Bohon, nous permet d’identifier
clairement sa mère, Billeheude de Mary. Il est principalement connu pour avoir fondé le prieuré de
Bohon et pour avoir été un des compagnons du duc Guillaume à Hastings, ce qui lui apporta gloire et
honneur. On le trouve mentionné dans les vieilles chartes anglaises sous le nom de « [...] Humfridus
cum barba » (Onfroi le barbu ou Onfroi avec la barbe), car contrairement à la coutume des normands
de cette époque, il portait une longue barbe.
pdf sortie de la genealogie Demeautis
voir aussi mon lien
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Par cgs611 le 27 Février 2021 à 19:01
Beauvais Théophile Polynisse communard 1871, Sees
Communard en 1871
Beauvais Théophile Polynisse
Lieu de naissance : Sées, Orne Date de naissance déclarée : 27/03/1851 Âge déclaré : 20 ans Âge calculé au 31 mai 1871 : 20 ans lien genealogie cgs61
État civil : célibataire ou en concubinage Père : Dominique Mère : Boudessous Anne Marie
Marques : Taches de rousseurs
Adresse : Paris - Seine 11 Rue Marché (du) (quartier Grenelle)
Profession civile : Peintre en bâtiments
Garde nationale : Garde - bataillon n° 131
Date d’arrestation : 23/05/1871
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Par cgs611 le 20 Décembre 2020 à 10:15
Dispenses de mariage et autres actes de l’Evêché de Sées
Les dispenses, pour mariage, du diocèse de Sées ne sont pas aux Archives départementales de l’Orne. Il se pourrait qu’il en reste aux archives diocésaines, mais cela reste à confirmer.
Cependant, de nombreux registres d’expédition ( soit du secrétariat, soit de la comptabilité) nous sont parvenus. Classés sous la cote 1G, ils couvrent une période débutant au XVe siècle et se terminant au XVIIIe siècle [1].
On y trouve :
- les collations : c’est-à-dire les nominations à un titre ecclésiastique, essentiellement les curés
- les nominations au divers ordres ecclésiastiques (tonsuré, acolyte, diacre, prêtre). A noter qu’à partir du XVIIe siècle , pour les tonsurés, sont nommés le père et la mère ainsi que le lieu d’origine.
- des abjurations (XVIIe siècle)
- des autorisations diverses comme érection de chapelle, exemption de jeûne
- les dispenses en vue du mariage.
Tous ces actes sont la plupart du temps en latin. Les dispenses sont essentiellement des dispenses de bans de publication, parfois des dispenses pour consanguinité, des dispenses pour temps prohibé (périodes interdites au mariage comme l’Avent), des « dispenses » pour réhabiliter un mariage clandestin et parfois des dispenses de domicile. La filiation complète n’est indiquée que dans un cas sur cinq. Les lieux, en latin, ne sont pas toujours très précis (Ex : St Léonard, mais lequel ?)
Malgré leur aspect succinct, ces actes peuvent se révéler précieux.
Dans mon cas personnel j’y ai trouvé :
- 2 mariages filiatifs vers 1640
- grâce aux tonsures, j’ai pu reconstituer et compléter 2 familles du début du XVIIe siècle. J’avais le nom du père d’un de mes ascendants, je savais qu’un frère était prêtre (par des lots de partage). Là, j’ai trouvé le nom de la mère et j’ai pu confirmer ainsi la parenté avec d’autres frères et sœurs dont je connaissais l’ascendance par les contrats de mariage.
Mise en garde
Le latin, le périmètre assez vaste de ce diocèse font que la lecture des noms de personnes et de lieux sont ardues. De nombreuses erreurs ont du être commises : n’hésitez pas à me faire connaitre vos remarques.
Quelques exemples et leur éventuelle traduction
Eadem die sexta mens. Jullii 1611
dispens duorum bannorum Abraham Le Senechal
de Joueio de Plano et Annae de la Courciere
de Vetri Ponti [2]
le même jour, le sixième du mois de juillet 1611 dispense de deux bans Abraham Le Senechal de Joué du Plain et Anne de la Courcière de Vieux Pont
Die decima octava septembris 1661
Dispensation duorum bannorum futuri
matrimonii inter Thomam Levesque
parochia de Altaripa ex una
et Jacobam seu Jacquelinam filliam
defuncti Petri Baudouin et Margarita
Besnard de Semalleio ex altera
partibus dummodo nullum canonicum
obstet impedimentum
[3]
le 18 septembre 1661
Dispense de deux bancs du futur mariage entre Thomas Levesque de la paroisse de Hauterive d’une part et Jacque ou Jacqueline fille de défunt Pierre Baudouin et Marguerite Besnard de Semallé d’autre part, pourvu qu’il n’y ait nul empêchement canonique
Die penultima septembris 1665
Dispensatio duorum bannorum futuri
matrimonii inter magistrum Francicam
Anger filium defuncti Caroli et defuncta
Blancha Duval, parochia Sanctissime
Trinitatis Falesiae ex una, et Carolam
alias Carlotam Blavette filiam defuncti
Michaelia et Gabrielidia Balle parochia
de Alnoio Fulconia ex altera partibus ;
dummodo sint liberi et habile ad contrahendum
matrimonium, hic enim conditionibus duc
venerabili vicarii generalis cum supradictis
dispensarunt.1G85 vue 6
Le penultième septembre 1665
Dispense de deux bans du futur mariage entre maitre François Anger fils de défunt Charles et défunte Blanche Duval paroisse de la très sainte Trinité de Falaise d’une part et Charle autrement dit Charlotte Blavette fille de défunt Michel et Gabrielle Balle de la paroisse d’Aunou le Faucou d’autre part ; A condition qu’ils soient libres et capables de contracter mariage, le vicaire général les a dispensé comme il est dit ci-dessus
Die undecima mensia octobris 1666
Dispensatio duorum bannorum futuri matrimonii inter
Joannem Alexandrum de Maunoury scutiferum
dominum et patronum de Monturmel filium
Alexandri de Maunoury scutiferum dominum
d’Argences et defuncta domicella Isabella LeGrix
parentum ejus, parochia de Floriaco seu Floreio ex
una, et domicellam Franciscam Du Hamel
filiam Jacobi du Hamel scutiferi, domini et
patroni de Vilchien et du Mesnil et defuncta
nobilis dominae Marie Davesgo parentum ejus
parochia sancti Germani civitatis Argentomensis
dummodo sint liberi et habiles ad contrahendum
matrimonium nullum q ; obstet impedimentum
canonicum hic enim conditionibus venerabilis
vicarius generalis dominum Robertua du Frische,
viss vicariorum sancti germani de Argentano
et de Floreio attestationibus cum supra dictis dispensarit [4]
Le onzième jour d’Octobre 1666
Dispense de deux bans du futur mariage entre John Alexandre de Maunoury , écuyer, seigneur et patron Monturmel, fils de Alexandre de Maunoury, écuyer, seigneur d’Argences et de défunte damoiselle Isabelle Legrix, ses parents, de la paroisse de Floriacum ou Fleuré et damoiselle Francoise Du Hamel fille de Jacob du Hamel, écuyer, seigneur et et patron de Vilchien du Mesnil et défunte noble dame Marie Davesgo, ses parents, de la paroisse de Saint-Germain d’Argentan.
Pourvu qu’ils soient libres et capables de contracter mariage et qu’il n’y ait nul obstacle canonique, le vénérable vicaire général messire Robert du Frische, vu les attestations des curés de Saint-Germain et de Fleuré, les dispense comme il est dit ci-dessus.
Eadem die decima nona octobris 1666
Dispensatio super quarto consanguinitatis gradu Jacobi de Tirmois scutiferi domini de Sainct Blais, parochia de Monasterus es una et domicella Anna de Brasdefer parochia de Maresco sagiensis hujus diaeceses concessa per dominum sagiensis episcopus potestatem habertem autoritate aplicata super hujodi gradu consanguinitatis cum pauperibus dispensadi [5]
Le même jour, le dix-neuvième Octobre 1666
Dispense du quatrième degré de consanguinité Jacques de Tirmois, écuyer, sieur de Sainct Blais, de la paroisse de Moutier et damoiselle Anne de Brasdefer de la paroisse du Marais, de ce diocèse de Sées, accordée par Monseigneur l’évêque de Sées, ayant puissance et autorité au sujet du degré de consanguinité les ayant dispensé comme pauvres. [6]
Enfin cette curieuse dispense est en français
13 mai 1776
Dispense de domicile accordée à François Antoine fils
feu Jean et de feue Marie Tabellion de la paroisse
de Mance en Lorraine, cy devant fourier dans la
légion de Lorraine et demeurant depuis quelque temps
dans la paroisse de Guibray où il désire se marier
avec Marie Letellier avec laquelle il a erré depuis
longtemps sans acquérir de domicile.
Notes
[1] On en trouvera la plupart à cette adresse :Sées (Evêché)
[2] AD61 1G64 vue 27
[3] AD61 1G80 vue 4
[4] 1G85 vue 67
[5] 1G85 vue 67
[6] En général, l’évêque renvoyait à Rome pour les dispenses pour consanguinité, mais cela était onéreux. Ici c’est plus curieux car ce sont des nobles. Sont-ils vraiment pauvres ?
sources Dozeville
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