• Voici quelques tarmes trouvés dans des actes..

    Accouchement "laborieux" 23/12/1775

    Anne MORIN femme d'Andrez BEAUFFET manouvrier demeurant à Sermesse est morte âgée d'environ trente six ans munie des sacrements, est morte d'un accouchement laborieux dont son enfant est resté dans son corps a l'exception d'un bras sur lequel Claudine ROUSSEAU sage femme établie audit lieu lui a administré le sacrement de bapteme comme ayant donné signe de vie et plusieurs chirurgiens ont essayé d'avoir cet enfant par parties mais inutilement ce qui a causé la mort de la mère qui est arrivée le vingt trois décembre mil sept cent soixante quinze, les lendemain des jours, mois et ans susdits son corps ainsi que celui de son enfant ont été inhumés dans le cimetière de l'église paroissiale de St Vincent de Kermesse en présence de Michel MORIN son frère et d'Andrez BEAUFFET son mari les deux illitérés de ce enquis

    Signé GRAPPE pbre curé de Kermesse

    Antoine Trampson 86 ans mort de caducité 10/08/1786

    Antoine Trampson, vigneron de cette paroisse, âgé de quatre vingt six ans, mort de caducité

    (Période de la vie humaine qui s'étend de la soixante-dixième à la quatre-vingtième année, et qui précède la décrépitude.)

    Femme morte de "lait répandu" 25/09/1786

    Inhumation de Magdeleine Rosalie Boudier, femme de Jean Noël Tessier laboureur au Bois d'Autel.

    Morte de lait répandu   (Lait répandu, se dit vulgairement de Certaines maladies auxquelles sont exposées les femmes qui n’allaitent pas, ou qui cessent d’allaiter. Elle est malade, elle est morte d’un lait répandu.)

    Martial POIRIER, 52 ans, mort de fièvre putride 20/09/1787

    Le 20 septembre 1787 a été inhumé, mort de la ville, Martial POIRIER, journalier de cette paroisse, né en la paroisse de Bonne [Bonnac] diocèse de Limoges, âgé de cinquante deux ans, mari de Jeanne SERBOURSE

    Mort de fièvre putride ( PATHOL., Fièvre putride. Fièvre que l'on attribuait à la corruption des humeurs. Comme on ne comprenait rien à la maladie )

     


    votre commentaire
  • Petit vocabulaire

    Pour comprendre les contrats de mariage

    affidé, affidée = fiancé, fiancée

     

    atrousselée = munie d’un trousseau

    1638 Messei

     

    1638 Messei

     

    bête bergine = brebis

     

    blin = mâle (souvent bêlier)

     

    bon et suffisant = à la bonne mesure (un coffre, un lit, un trousseau )

     

    castalogne = couverture de laine originaire de catalogne

     

    compatir = s’accorder, vivre avec (3e sens du Littré)

     

    de libre condition = majeur (ici), n’ayant pas besoin de l’autorisation de quiconque pour se marier

     

    selon sa condition = selon son statut social (exemple une robe selon sa condition)

     

    pers = couleur entre le bleu et le vert

     

    en glose = mot rajouté en interligne, il est repris en fin de contrat après cette expression.

     

    hoir = héritier

     

    pactions =(pa-ksion ; en vers, de trois syllabes) s. f. Terme vieilli. Action de faire un pacte, une convention. Plût à Dieu qu’il ne fallût ni sceaux ni signes pour l’assurance de ces pactions, et que la conscience et la foi en fussent les seules dépositaires ! MALH. le Traité des bienf. de Sénèque, III, 15. L’injure d’une paix à la fraude enchaînée, Les dures pactions d’un royal hyménée, CORN. les Victoires du roi. Avec eux avant vous nos pactions sont faites ; Sous les lois de l’hymen ils nous donnent leur foi, TH. CORN. Circé, I, 7. (extrait du Littré)

     

    sousagé = mineur (enfant)

     

    viduité = droit d’usufruit du mari sur les biens de sa femme

     

    mentions honorifiques :

    Homme :

     

    - honnête homme - noble homme (ne signifie pas la noblesse) - Ecuyer et Chevalier, titres militaires attestant la noblesse - Messire désigne un noble ou parfois un prêtre - Maitre peut désigner un prêtre, un chirurgien, un notaire.... - Vénérable (et discrète) personne désigne un prêtre

     

    Femmes

     

    - honnête femme - damoiselle ( femme ...de 7 à 77 ans , célibataire, mariée, mère, veuve....) noble le plus souvent. - Dame (femme noble d’un certain rang)

     

    expressions

    "....selon la maison d’où elle part à celle où elle va...." souvent avec attrouselée

     

    " ... pour tout et teles parts que la dite fille pouvoit espérer aux successions de ses ditz père et mère..."

     

    le don pécuniel remplace l’héritage

    esperer

    esperer

    au lieu du mot "espérer" on trouve aussi "prétendre"

     

    "... se sont entre donnés la foi de mariage et promis s’entre espouser l’un l’autre à la première semonce et réquisition .. l’un de l’autre..."

     

    esperer

    1652 Messei

     

    ".... le dit Delauné a promis de prendre et épouser ladite Gauquelin avec ses droits, noms, raisons et actions aux successions de ses père et mère..." (c’està dire avec ses droits d’héritages, il n’y a pas alors de don pécuniel)

    1676 Messei

    1676 Messei

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Les déclarations de grossesses

     

    Au Moyen-Age, l'avortement se pratique mais les peines varient selon les juridictions.

     

    Le pape Sixte Quint en 1598 avec la bulle Effraenatam rend passible de la peine de mort ceux qui avortent 

    Pour lutter contre  les avortements,  accouchements clandestins, abandons et prévenir les infanticides, un édit est promulgué sous Henri II en février 1556, puis repris par un édit d'Henri III en 1585 et par la déclaration du 26 février 1708 sous Louis XIV. Ils obligeaient les filles non mariées et les veuves à déclarer sans frais devant une autorité (juges, greffes, notaires, à Paris : commissaires) leur grossesse sous peine de mort. Les prêtres devaient régulièrement rappeler ces dispositions légales tous les trois mois lors de la messe.

     

    "...Toute femme qui se trouvera dûment convaincue d'avoir celé, couvert ou occulté tant sa grossesse que son enfantement sans avoir déclaré l'un ou l'autre et avoir pris de l'un ou l'autre témoignage suffisant même de la vie ou mort de son enfant lors de l'issue de son ventre et qu'après se trouve l'enfant avoir été privé tant du saint sacrement du baptême que sépulture publique et accoutumée, soit telle femme tenue et réputée d'avoir homicidé son enfant et pour réparation punie de mort et dernier supplice ..."

     

    Si elles donnaient le nom de leur suborneur/séducteur, il était consigné dans l'acte. Ceci pouvait permettre de demander au "père" de participer au frais. Dans ces déclarations figurent également le nom des parents de la femme, d'où elle est, son âge et où elle était éventuellement placée.

     

    Parfois s'il s'agit d'un viol, les circonstances sont décrites. Si elles avaient tu le nom du père, parfois lors des douleurs de l'enfantement à l'instigation du curé ou du magistrat, on essayait d'en obtenir l'aveu. Mais cette façon de procéder avait été condamnée par le parlement.

     

    On peut rencontrer parfois des notes glissées dans les actes des registres lors du baptême des enfants.

     

    Lors de la Révolution en 1789 les déclarations de grossesses étaient déjà tombées plus ou moins en désuétude selon les régions. Cependant on peut en rencontrer quelques une plus tard.

     

    Les déclarations de grossesses sont à rechercher dans les archives judiciaires en série B sous l'ancien régime.

    Ensuite on reçoit ces déclarations (série U) s'il y a lieu au greffe ou devant le juge de paix.

     


    votre commentaire
  • Enfant naturel

    Sous l'ancien régime, Henri II par un édit de février 1556 qui sera renouvelé plus tard en 1586 et en 1708, obligeait les filles célibataires enceintes à déclarer leur état de grossesse aux autorités. Il visait à prévenir les infanticides et éventuellement à apprendre le nom du père (L'infanticide était puni par la peine de mort).

     

     

    Une fille ou un fils naturel, c'est un enfant engendrée par sa mère (et en principe par son père ;-), par opposition à adopté. En tous cas à ces époques où la science n'intervenait pas.

     

     

    Cet enfant naturel et illégitime (hors mariage) est ensuite reconnu par sa mère dans un délai bref ou au long cours (et selon les cas, par le père) il devient fils ou fille naturel reconnu mais toujours illégitime.

     

     

    Parfois les mères qui devaient aller reconnaître l'enfant après leurs relevailles (la déclaration par la sage-femme ou un tiers ne valant pas reconnaissance), ignoraient cette obligation. La reconnaissance c'est ce qui donnait des droits civils comme le droit d'hériter. Pour les familles très modestes où il n'y avait aucun bien il est donc probable que personne ne rappelait à la mère de procéder à une reconnaissance de l'enfant. Dans la pratique cela n'empêchait pas les enfants de porter en général le nom de leur mère.

     

     

    La mère se marie, deux cas se présentent l'homme peut laisser la situation de l'enfant en l'état, mais très souvent surtout quand il n'a pas d'enfant d'un premier lit (héritage) il reconnaît cet enfant et par mariage avec la mère la légitime.

     

     

    Ce faisant, l'enfant entre en possession de tous les droits (héritage) et devoirs d'un enfant né de deux parents mariés à sa naissance. il devient naturel reconnu et légitime. Que le mari ne soit pas le père n'entre pas en ligne de compte à partir du moment où la mère l'accepte comme père et où lui se déclare le père. C'est pourquoi on voit même après le mariage des enfants légitimés par jugement, le mari ayant décidé d'assumer cette paternité et la preuve étant apportée que les enfants à son foyer bénéficient des soins , attention et affection démontrant leur statut d'enfants de ce couple.

     

     

    Ces dispositions permettaient à des enfants illégitimes et non reconnus par leur père biologique de trouver ainsi une chance d'être réintégrés dans "la norme" Dans l'absolu n'importe quel homme célibataire (anciennement) aurait pu se dire le père d'un enfant dans ce cas y compris contre le gré de la mère, y compris en ne l'étant pas. Cas peu courants qui se retrouvaient au tribunal pour apporter des preuves d'un côté et contester de l'autre. Autre cas particulier, l'enfant né pendant le mariage d'un couple légitime mais dont le mari affirme qu'il n'est pas le père, d'où procès en déni de paternité.

     

     

    Là, les moyens modernes ADN ont apporté des certitudes quant aux conclusions. Tout enfant né dans un couple marié est réputé être l'enfant de ses père et mère sauf preuve du contraire. En fait le mari endossant une paternité dont il n'était pas l'auteur faisait à peu près la même chose qu'un homme (et sa femme) procédant à l'adoption plénière d'un enfant, avec une différence majeure il n'y a mention d'adoption à aucun moment. L'enfant glissait tout simplement d'illégitime à légitime. Et à ces époques c'était inestimable.

     

     

    Enfant adultérin " a matre ": Filiation adultérine, la mère de l'enfant était mariée avec un homme qui n'était pas le père lors de la conception. Si c'était le père qui était marié avec une autre femme on dit que c'est une filiation " a patre ".

     

     

    La loi du 3.12.2001 instaure l'égalité de droits entre tous les enfants y compris adultérins pour les successions ouvertes à partir du 7.12.2001 ou pour celles antérieures où il n'y a pas eu le partage avant cette loi un enfant adultérin n'avait droit qu'à la moitié de la part d'un enfant légitime.

     

     


    votre commentaire
  • Registre matricule militaire

    Selon les époque le service militaire et le mode de recrutement ont varié (ex. tirage au sort jusqu’en 1905, possibilité d'avoir un remplaçant qu'on paie, appel obligatoire...)

     

     

    Vos ancêtres hommes vont prendre de l’épaisseur tout à coup et avoir une vraie présence à travers tous les renseignements qui figurent dans les tableaux de recrutements, puis les registres matricules, parfois on peut également retrouver dans les papiers de famille les "congés de libération" qui comportent ces mentions également.

     

     

    A la mairie consultez la série H pour les listes de recensement militaires. Cela ne donne pas autant d’informations qu’aux AD mais reste intéressants.

     

     

    Les « états de service » dans lesquels sont consignés les livrets matricules de tous les soldats et sous officiers nés entre 1847 et 1906 sont aux AD série R.

     

     

    En plus de l'état civil du soldat figure sa description physique avec toutes les particularités : taille, couleur des yeux et des cheveux, forme du visage, de la bouche...

     

     

    Les conscrits ont été recensés à l'adresse de leur domicile lorsqu'ils avaient vingt ans ou sur leur lieu de naissance, en fait là où ils étaient inscrits de leur initiative ou d’autorité.

     

     

    Le registre-matricule des états de services est tenu par canton ou par arrondissement et par classe de recrutement. Sur ce registre figurent les états de services des conscrits. Ce registre-matricule du canton, est ensuite déposé aux A.D. sans que les états de services individuels soient répartis dans les A.D. suivant leur lieu de naissance. Pour le localiser il faut vérifier où se situe le lieu de recrutement concernant la commune Les limites administratives militaires ne recoupent pas toujours les limites administratives civiles et politique. Il peut se faire que des localités dépendent de l’une et de l’autre.

     

     

    Les registres matricules sont versés aux AD, 72 ans après l'appel de la classe.

     

     

    L'autorisation d'accès aux dossiers n'est possible qu'à partir de 120 ans en comptant depuis la date de naissance de l'intéressé, 150 ans si le dossier comporte des renseignements médicaux. Exception : ils peuvent être communiqués aux descendants directs, qui doivent remplir un simple formulaire de demande pour recevoir une reproduction de la page concernée.

     

     

    Voir l’autre fiche militaire de geneafrance pour les recherches aux SHAT (sous-officiers et officiers) et aux archives nationales : « le CARAN »

     

     

    Les fiches matriculaires des conscrits recensés en Algérie avant 1913 se trouvent au Centre des archives d'Outre-Mer (CAOM) - 29 chemin du Moulin Detesta - 13090 Aix-en-Provence. Les règles de communicabilité sont les mêmes que dans les dépôts militaires, mais les dérogations sont accordées plus libéralement et immédiatement. La plupart des dépôts d'archives départementales acceptent de répondre aux demandes par correspondance. Il peut toutefois arriver que l'état des registres en interdise la photocopie, on vous demande alors de venir le copier.

     

    Les renseignements qui suivent sur les JMO ne concernent que le SHAT :

     

     

    Les régiments identifiés, les dates connues, il suffit alors de consulter dans le journal des marches et opérations (JMO) les cahiers qui se rapportent à la période. On fait de même avec le journal de bord des navires. La quasi-totalité des JMO sont conservés au SHAT, ceux de presque tous les régiments d'infanterie étant microfilmés. Les JMO originaux sur papier ne sont pas photocopiables. Les microfilms sont reproductibles quand le lecteur-reproducteur fonctionne. Les microfilms peuvent aussi être dupliqués, par bobine entière ou en partie, après acceptation et paiement d'un devis établi par le SHAT.

     

     

    Il n'y a que de très rares informations à caractère individuel sur les sous-officiers et soldats. Cependant, connaissant les dates d'affectation du militaire qui vous intéresse, la lecture du JMO sur la période considérée restitue parfaitement son cadre de vie. A fortiori, les circonstances de sa mort peuvent apparaître clairement.

     

     

    Obligation de demande d'autorisation de mariage pour les militaires et les gendarmes :

     

     

    Sous l'ancien régime au 18ème "Les officiers ne pouvaient se marier sans autorisation du Roi et ne pouvaient habiter à crédit chez un cabaretier !"

     

     

    La question de l'autorisation de mariage avait été instaurée après la révolution par le décret du 16 juin 1808 revu plus tard.

     

     

    L'article 14 de la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 modifiée, portant statut général des militaires, pose que, sauf exception, les militaires peuvent contracter librement mariage. Les seules exceptions pour lesquelles l'autorisation du ministre est nécessaire concernent les militaires désirant épouser une personne n'ayant pas la nationalité française et les militaires servant à titre étranger. Vous trouverez l'historique de cette obligation qui concernait les militaires et les gendarmes. "- les militaires de carrière et de la Légion étrangère doivent présenter une autorisation du ministère de la Défense lorsque le futur conjoint est de nationalité étrangère... "

     

     

    Mentions concernant le degré d'instruction des soldats :

     

    Degré 0 : ne sait ni lire ni écrire

     

    Degré 1 : sait lire seulement

     

    Degré 2 : sait lire et écrire

     

    Degré 3 : possède une instruction primaire plus développée

     

    Degré 4 : a obtenu le brevet de l'enseignement primaire

     

    Degré 5 : bachelier, licencié, etc. (avec indication de diplôme)

     

    Degré X : dont on n'a pas pu vérifier l'instruction

     

     

     

    Références :

     

     

    La Faq du ministère de la défense comportant des informations et de nombreuses adresses :

    http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/html/popup_faq.htm

     

    Circulaire des Archives de France du 23 juin 1995 portant sur la simplification des procédures de dérogation pour la communication des registres de recrutement militaire aux Archives départementales :

    http://membres.lycos.fr/numa/recrutmil.html

    http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/fr/circAD/DAFad95-3153.html

     

    Archimili s'efforce de répondre aux demandes de chercheurs non familiers des archives militaires. Vous y trouverez de vrais spécialistes des archives militaires et autres ressources dans ce domaine. Ce site est assorti d'un forum.

    http://www.archimili.com/

     

    Recherches pour la gendarmerie

    http://www.servicehistorique.gendarmerie.defense.gouv.fr/histoire/genealogie/ancetre.htm

     

     

    Histoire du service militaire, étude de l'académie de Rennes

    http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/paix/servicemilitaire.htm

     

    De-Cujus - Histoire de la conscription

    http://www.de-cujus.com/gene_des/registre_mat.html

     

     

    Asso 14-18 Recherche d’un parent ayant participé à la Grande Guerre ou comment trouver les registres matricules de vos ancêtres en 1914-1918

    http://www.association14-18.org/references/genealogie/genealogie_contenu.htm

     

     

    Archives du service historique de la marine - Elles se répartissent entre les cinq ports militaires (Cherbourg, Brest Lorient, Rochefort, Toulon) et l'échelon central de Vincennes

    http://www.servicehistorique.marine.defense.gouv.fr

     

    Centre des Archives Contemporaines, Anciens Combattants, prisonniers de guerre :

    60 rue des Francs-bourgeois

    75003 Paris

    http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/cac/fr/pr%E9sentation/fonds/Anciens%20combattants/CACancombatcatm.HTM

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique
http://genealogie-normandie.kazeo.com/http://www.annuaire-genealogie.com/">Annuaire Généalogie Annuaire Généalogie - Blogs et sites personnels